LBC : quelques infos, trucs & astuces
LBC, Qu‘es aquo ?
(en Occitan « Qu‘es aquò ? »)
LBC, traduction, en Français, de cet acronyme : Lampes (ou ampoules) basse consommation.
On ne pourra bientôt plus y échapper : déjà en 2007, il s’en vendait 23 millions vs 152 millions d’ampoules classiques (AC).
Mais, pour faire ses choix, je l’ai vécu, c’est un peu Terra incognita (cf mon article datant de quelques mois)… d’où ce « digest » sur ce que j’ai glané et qui me permet de m’y retrouver (un peu) dans la jungle des chiffres, des sigles, des caractéristiques et des bonnes pratiques.
A toutes fins utiles, je vous le livre ici.
D’abord, le contexte ; progressivement, les ampoules à incandescence (i.e. à filament), après plus de 120 ans (inventées en 1879, par Joseph Swan, Thomas Edison les ayant seulement améliorées) de bons & loyaux services, cèderont définitivement la place à de nouvelles lampes :
- les LBC (les plus courantes à ce jour et c’est donc le principal sujet de cet article) ;
- les halogènes basse consommation, appelons-les HBC (à ne pas confondre avec les halogènes classiques à proscrire bientôt, elles aussi) ;
- les LED (de l’anglais light-emitting diode), en Français, nous devrions plutôt dire et écrire DEL (diode électro-luminescente) mais personne ne nous comprendrait ; très prometteuses, elles arrivent progressivement sur le marché et mériteront sans doute un autre article.
Motivations & comparaisons en quelques chiffres :
- Dépense énergétique :
- Ampoule classique (AC) : 95% chaleur, 5% lumière ;
- ampoule, dite écologique on y reviendra (*), LBC : 20% chaleur, 80% lumière ;
« Y a pas photo »
- Autres caractéristiques :
- AC : temp jusqu’à 200° ; durée de vie 1000h, soit ~1 an ; prix 1 à 2 €
- LBC : temp ~40° ; durée de vie de 33 à 12 000 h; prix 5 à 15 €
- Enjeux :
- 8 teraWh (8 milliards de kWh !) seraient économisés (deux fois la consommation parisienne) si tous les Français remplaçaient les ampoules à incandescence par des LBC (source Min. Ecologie & Développement durable) ;
- 470 millions de tonnes de C02 évitées en 2010 (la moitié des objectifs fixés par le Protocole de Kyoto) si les populations mondiales adoptaient la LBC (source Electricity Consumption & Efficiency trends in the Enlarged European Union – status report 2006) ; On peut rêver…
… Ca vaut bien qu’on s’y intéresse, non ?
Sur un plan pratique :
Trois clés pour bien choisir ses lampes.
- Bien regarder l’étiquette énergie :
- en efficacité énergétique, a priori, elles doivent être classées entre
A (les meilleures) & D (les plus « énergivores ») ; - le flux lumineux (en lumen), c’est la quantité de lumière que la lampe produit ;
- la puissance consommée en Watt (comme pour les AC) ;
- et, »last but not least », sa durée de vie moyenne en heures ;
une « bonne » LBC affiche 6000 h ; en réalité, la durée effective dépend énormément de l’utilisation qui en est faite ; elle est à son maximum pour 1 à 8 allumages par jour espacés d’au moins 10 minutes (*).
- en efficacité énergétique, a priori, elles doivent être classées entre
- Vérifier IRC, température et couleur :
- lumière adaptée, agréable et donc confort en dépendent ;
- malgré les progrès réalisés récemment, la brillance des AC n’est pas retrouvée (*) ;
- IRC & température figurent sur l’étiquette ou le culot de la lampe selon un code à trois chiffres (le 1er pour l’IRC, les 2 derniers pour la température) ; pour faire simple, optez pour des lampes présentant un code 827 (explications ci-dessous) ;
- l’IRC (Indice de Rendu des Couleurs) est relatif à un pourcentage :
- 100 % pour la lumière du jour,
- 90 à 95 % pour une AC ;
- mais pas plus de 90 % pour une LBC ;
- concrètement, le 8 correspond à un IRC compris entre 80 & 90 % ;
- la température (de couleur) fait référence à des centaines de degrés Kelvin (K) :
- 27 (2700 K) : équivalente à celle d’une AC ;
- 40 (4000 K) : beaucoup plus blanche ;
- 65 (6500 K) : similaire à la lumière du jour ;
- Mixer votre éclairage :
- c’est la clé de vraies économies ;
- les LBC supportent mal (fort impact sur leur durée de vie) :
- allumages et extinctions fréquents ;
- variateurs, minuteries, interrupteurs électroniques (détecteurs de mouvement) ;
- elles ne conviennent donc guère aux toilettes, couloirs, garages, escaliers… ; en ces lieux, leur préférer les ampoules HBC (allumage instantané, de même forme qu’une AC & deux fois moins chères qu’une LBC) ; seule réserve : l’économie d’énergie tombe de 80/85 % à 30/50 % ; à revoir sans doute à la… lumière des LED émergentes (*).
(*) On l’a vu au fil des renvois, tout n’est donc pas rose avec l’offre la plus courante (LBC & HBC) ; heureusement, les LED, en versions compatibles avec nos luminaires, commencent à arriver en force dans les rayons et pourraient bien combiner nombre d’avantages (longévité indépendante des usages, économie d’énergie, qualité de la lumière, instantanéité de l’allumage, …) ; à suivre de près : on manque encore un peu de recul…
Hermes78
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Bonjour,
A signaler une erreur: les LBC de 25W émettent 5W de lumière et 20W de chaleur ( 80 % de chaleur,20% de lumière),alors qu’une lampe à filament de 100W émet 5W de lumière et 95W de chaleur ( 5% de lumière), d’où le rapport 4 donné par l’ADEME. Une LED qui émettrait 5W consommerait 10W (50 %).
On oublie en général dans le calcul des économies d’énergie la contribution des lampes à filament au chauffage de la maison ( environ 1 à 3% suivant les éclairages et les maisons).
Juste une légère mise au point quant à la « contribution des lampes à filament au chauffage de la maison » : si c’est bien un avantage en hiver, c’est, au contraire, un inconvénient en été quand on cherche plutôt la fraicheur !
Bilan sans doute assez neutre sur l’année.
Ce n’est donc pas un argument à retenir, ni dans un sens, ni dans l’autre.
DB
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Vous faites de bon travail, bonne continuation!