Le Rhodon en marche vers l’éco-mobilité ?
ECOMOBILITE
Se déplacer de manière respectueuse de l’environnement et des autres, en utilisant le moins possible la voiture.
La mise en place du Pédibus et son bon fonctionnement dans le Rhodon démontrent aujourd’hui un réel intérêt à se déplacer autrement qu’en voiture, au sein d’un quartier;
Nous avons effectivement pu observer le matin, des files indiennes d’enfants aux gilets jaunes se rendant à l’école à pieds, accompagnés de quelques adultes. Cette initiative récente permettra, au fil des années, de sensibiliser les plus jeunes et nous, leurs parents, aux déplacements doux .
Mais sa pérennité dépend des bénévoles accompagnateurs et reste par conséquent fragile. En outre et plus généralement, bien que la topographie et la configuration des rues du quartier soient propices aux déplacements doux, les aménagements d’un autre temps, et les mauvaises habitudes ne permettent pas aujourd’hui de se sentir en sécurité sur la voie publique ; je pense en particulier aux enfants et aux personnes âgées.
Ainsi, le Rhodon doit évoluer vers plus d’équilibre entre les déplacements doux et la circulation des véhicules motorisés, générant ainsi une vie locale plus gaie, plus riche, à travers les rencontres au détour des rues, chose impossible en voiture. Attention, soyons clair, il ne s’agit pas d’être pour le » tout vélo ou le tout piéton « , il s’agit simplement que chacun puisse se déplacer sur la voie publique en toute sécurité, et de façon apaisée.
TOLERANCE
MIXITE DES MODES DE DEPLACEMENT
30KM/H
Je suis de celles et ceux qui pensent qu’il est possible de se partager l’espace public, notamment grâce à des outils et des aménagements spécifiques proposés par les instances supérieures (- l’Europe, - le Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer). Le site http:/www.ruedelavenir.com vous éclairera sur la notion de partage de la voirie, sa pédagogie ayant fait ses preuves.
La Municipalité devrait se saisir de ces outils pour garantir les conditions de sécurité et de convivialité indispensables à la cohabitation de TOUS les usagers dans une même rue, pour favoriser ainsi le Mieux Vivre Ensemble. Le partage de l’espace public nécessite donc de réfléchir à comment aménager nos rues pour prendre en compte l’ensemble des usagers, à travers une politique générale de développement durable.
Agathe Becker,
Présidente de l’AHQR .